Le goût des choses vraies
Fils de restaurateurs du 10ᵉ arrondissement de Paris, Jonathan a grandi entre les étals de Rungis et les épices des épiceries indiennes.
Cette diversité culinaire l’habite encore. On retrouve dans ses assiettes une touche de fusion délicate — une huile de verveine, un gingembre en sirop, un équilibre entre classicisme français et clins d’œil au vaste monde.
À la tête de la Table de La Bastide, le Chef Jonathan Bordes, trentenaire aussi rigoureux qu’instinctif, formé dans les plus grandes maisons parisiennes — Plaza Athénée, Le Laurent, Royal Monceau — cultive un art du goût franc, équilibré, sans artifice.
« Ce que j’aime, c’est la netteté, l’évidence d’un plat. Un produit principal, et une tension. Un dialogue entre deux saveurs. »
Son approche est limpide : partir du produit, souvent végétal, souvent local, et le faire vibrer.
Asperge blanche de Gascogne et mousseline à l’orange sanguine, filet de vieille aux asperges vertes, chou carotte-gingembre en dessert… La partition varie au fil des marchés et des rencontres.
